Coopératives de France Des propositions pour améliorer les relations économiques et techniques avec les adhérents.
Un séminaire organisé le 1er octobre 2009 par Coop de France a été l’occasion de débattre de la nature des relations qui lient les adhérents des coopératives à leurs organisations. Lors d’un des débats portant sur « les nouveaux enjeux de la relation économique et technique avec les adhérents », plusieurs propositions ont été faites.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Le mouvement coopératif a toute sa place dans l’évolution des relations sociales. « Mais elles doivent s’inscrire dans le développement d’un individualisme humaniste, chacun cherchant cependant une quête de reconnaissance avec en même temps un besoin de collectif. Ce besoin se traduisant par des manifestations de solidarité fréquentes mais limitées dans le temps ». C’est en prenant en compte ce contexte social présenté par Yuna Chiffoleau, chercheur à l’Inra de Montpelliers, que les coopératives
Des témoignages de responsables de coopératives ont permis de se rendre compte des évolutions qu’ils tentent de donner aux relations qui lient les adhérents à leurs coopératives pour les fidéliser, satisfaire leurs demandes (Contrat agriconfiance, suivi personnalisé, contractualisation …) et surtout pour redonner un sens au mouvement coopératif.
Il ressort de ces témoignages un certain nombre de propositions qui seront remontées aux instances dirigeantes de Coop de France
Consommation et coopérationL’évolution des modes de consommations s’inscrit dans le mouvement coopératif à travers le développement de circuits courts et équitables de commercialisation. Les coopératives, assises sur des territoires bien précis sont, non seulement liées à leurs adhérents mais aussi, si elles font le choix de développer des circuits courts de transformation et de commercialisation, aux consommateurs locaux. Fortement demandeurs de produits de proximité, ils sont prêts à s’engager dans le commerce équitable. |
Envisager des contrats spécifiques pour les nouveaux installés afin de les attirer vers le mouvement coopératif fait aussi partie des propositions émises.
Dans tous les cas, cette différenciation des contrats pourrait reposer sur une typologie des adhérents des coopératives. Et pourquoi pas non plus créer une structure dédiée aux attentes des clients, chargée d’élaborer de nouveaux produits de contrats.
Formation des nouveaux installés : les jeunes coopérants étant les futurs responsables de demain, il importe que le mouvement coopératif les prépare aux responsabilités en organisant des formations adaptées. Leur proposer des réunions de formation techniques pour les fidéliser est aussi envisageable, l’idée étant de montrer à chaque jeune que sa coopérative l’accompagne dans son projet.
Vient de paraître
Coopératives agricoles : les associés coopératives , un capital à cultiver(1) Selon lui, ce guide a « pour ambition d’appréhender les multiples facettes de la relation coopérative-adhérent. Ordonné autour de sept chapitres et 80 questions, il énonce les règles juridiques applicables formules des recommandations, fait appel à la vision des chercheurs, pose des questions et présente des exemples tirés de la pratique coopérative ». Pour se procurer ce guide écrire à Coop de France, 43 rue Sedaine, 75011 Paris ou téléphoner au 01 44 17 57 00, email : info@coopdeFrance.coop |
Il est aussi important de leur porter une grande écoute car ce sont leurs idées qui feront évoluer le mouvement coopératif dans le « sens du vent ».
Et pour tous , jeunes et « aînés », il serait judicieux de les informer sur l’évolution des marchés et comprendre les positions commerciales de leurs coopératives.
Enfin, la contractualisation sur une partie de la production est une façon de donner un sens à l’acte de production.
Communication : l’idée défendue est de
- Promouvoir la coopération, dépasser l’image passéiste et montrer que le mouvement coopératif est une organisation dans « l’air du temps » qui répond à trois objectifs : solidarité, économie et durabilité.
- Faire participer les adhérents aux décisions à travers par exemple des réunions de secteur.
La fidélisation entre l’adhérent et sa coopérative reposerait à 70 % sur des bases non contractuelles, autrement dit sur relationnel. D’où l’idée émise de donner une image humaine aux grands groupes coopératifs en désignant des référents locaux.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :